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RDC : le gouvernement menace de retirer les licences d’exploitation à Vodacom et Airtel

Le ministre des Postes, téléphones et Télécommunication, Kin-Kiey Mulumba, a adressé lundi 3 septembre une lettre de mise en demeure à Vodacom et Airtel, deux opérateurs de téléphonie cellulaire exerçant en République démocratique du Congo (RDC). Il leur reproche la mauvaise qualité de leurs services d’appels vocaux et de recharge de temps de communication.

 

Se basant sur le registre des sanctions en vigueur en République démocratique du Congo dans le secteur des Télécoms, le ministre Kin-Kiey indique que la mise en demeure faite à ces deux entreprises de téléphonie cellulaire sera suivie de l’astreinte financière ou du retrait des licences d’exploitation.

Vendredi 31 août dernier, il avait invité les quatre principales entreprises de téléphonie cellulaire opérant en RDC qui utilisent la technologie GSM- Airtel, Congo-Chine Télécom, Tigo et Vodacom-à améliorer la qualité de leurs services d’ici le 7 septembre.

Trois jours avant l’expiration de ce délai, Kin-Kiey Mulumba dit ne pas comprendre pourquoi ces entreprises de télécommunication qui réalisent de bons chiffres d’affaires n’arrivent pas à investir pour satisfaire la clientèle, citant nommément Vodacom et Airtel.

« Selon les relevés provisoires du régulateur, les abonnés Airtel qui s’approvisionnent en unité de recharge ne peuvent pas toujours les utiliser. Ce sont des préfinancements que consent le public pour des services non rendus », a expliqué Kin Key Mulumba.

Certains abonnés d’Airtel éprouvent parfois d’énormes difficultés pour recharger leurs téléphones malgré l’utilisation correcte du code secret livré avec toutes les cartes de recharge prépayées. Après un certain nombre de tentatives infructueuses de recharger son téléphone, ce dernier est automatiquement verrouillé en attendant l’intervention d’un conseiller technique d’un centre de réparation de cette entrprise. Cette situation engendre la frustration auprès des abonnés.

Concernant Vodacom, Kin-Kiey Mulumba s’insurge contre la « publicité mensongère » de cette entreprise alors que les abonnés poursuivent, selon lui, «leurs chemins de la croix ».

« Ils ne peuvent passer un appel ou quand ils y parviennent la conversation est inaudible ou impossible à établir. Entre temps, une publicité mensongère et abusive continue de pleuvoir sur le public », a ajouté le ministre des PTT et Nouvelles technologies de l’Information et de la Communication à propos des abonnés Vodacom.

Airtel et Vodacom se livrent une guerre de leadership acharnée depuis plus de dix ans en République démocratique du Congo et revendiquent dans l’ensemble plus de 15 millions d’abonnés.

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Kinshasa: téléphonie cellulaire, les abonnés se plaignent de la mauvaise qualité de service

 

                       

Téléphone portable

Depuis un certains temps, les liaisons téléphoniques posent problème aux abonnés. Joindre une personne, même à deux mètres de soi, non loin d’une antenne, n’est toujours pas facile, affirment certains. Cette situation serait due à la saturation des réseaux, à cause des forfaits dus aux promotions organisées par les sociétés de téléphonie cellulaire.

D’une part, il y a des tarfis promotionnels qui accordent de longues périodes de communication aux abonnés.

D’autre part, ces tarifs ne facilitent pas cette communication; le côté technique n’étant pas à la hauteur de la demande.

Un utilisateur se plaint:

«Vous appelez un correspondant, on vous dit que son téléphone est éteint, alors que ce n’est pas le cas. De fois, quand on active (NDLR: ce tarif promotionnel), ça ne passe pas. Vous pouvez activez pour 30 minutes, vous utilisez 18 minutes, quand vous continuez, vous voyez que ça ne passe plus. Donc, on ne peut pas imaginer le manque à gagner que les abonnés subissent dans ce genre de problèmes.»

C’est ainsi que se présente la situation des télécommunications à Kinshasa, à la suite de campagnes promotionnelles mises en place par les sociétés des communications:

  • “jusqu’à fatiguer” (Vodacom)
  • “Mama na Koza” (Zain)
  • “Allo na Allo plus” (Tigo).

Tous les moyens sont bons pour être au même diapason que les autres concurrents.

Un chargé de marketing d’une des sociétés cellulaires explique:

«Nous parlons de la guerre des prix, parce que nous sommes dans une réalité de guerre des prix. Vous savez que quand on baisse les prix, cela entraîne une augmentation de trafic. Donc, vous avez beaucoup d’appels, vous avez moins d’argent pour investir en capacité . Et je crois que la conséquence est logique.»

La conséquence est logique selon les opérateurs, mais entre-temps, les abonnés perdent leurs crédits téléphonique, ne pouvant pas appeler au moment voulu, parce que le réseau est saturé.

Certaines entreprises de téléphonie cellulaire pensent qu’il faut plutôt mettre un terme à tous ces tarifs promotionnels, qui asphyxient le service.

Un cadre de ces entreprises a précisé:

«Nous avons appris que l’Autorité de régulation de poste et télécommunications (ARPTC)vient d’adresser une lettre à toutes les entreprises de téléphonie cellulaire, pour qu’elles arrêtent avec les forfaits à partir du 1er décembre prochain.» Une correspondance qui existe effectivement.

L’ARPTC interdit la promotion

L’autorité de régulation de poste et télécommunications (ARPTC) vient d’adresser une lettre à toutes les entreprises de téléphonie cellulaire pour qu’elles arrêtent avec les forfaits à partir du 1er décembre prochain. Cette mesure vise, selon l’autorité de régulation, à améliorer la qualité de service offert au public.

Dans une correspondance parvenue à la société Vodacom la semaine dernière, l’autorité de régulation entend mettre un terme aux forfaits comme mode de communication mis en place par les sociétés de téléphonie cellulaire.

Ces forfaits promotionnels ont aussi généré un manque à gagner, comme l’explique Albert Mboyo, chargé de communication à Vodacom:

« Le manque à gagner est réel. Ça c’est pour tout le monde, en commençant par les opérateurs eux-mêmes et au niveau de l’Etat. Comme les tarifs ont sensiblement baissé, les taxes de l’Etat ont suivi la même tendance et au niveau de consommateurs, le service n’a plus la même qualité. Tout le monde est perdant.»

L’ARPTC entend mettre en place des commissions paritaires pour analyser la nouvelle tarification qui sera opposable à toutes les sociétés cellulaires

 


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